Diagnostic biologique et physiologique de l'entrainement de la force musculaire en mode concentrique et excentrique : Etude effectuée sur un échantillon de judokas et de footballeurs de la wilaya de Sétif.

Abstract

L'importance de l'entraînement de la force musculaire pour l'ensemble des disciplines sportives est capitale. Actuellement, elle ne semble plus sujette à des controverses. Par contre, sur le plan méthodologique c.-à-d. procédés d'entraînements, elle est une véritable source à d'énormes confusions. l'explication du phénomène de la régénération cellulaire après une sollicitation musculaire intense est à la base de la connaissance fondamentale des mécanismes responsables du phénomène de la récupération après effort intense qui reste pour l'entraineur l'élément clé de la réussite sportif de l'athlète de haut niveau. Aussi, viens s'ajouter le manque de thèses axées sur ce type de thème touchant principalement une population sportive Algérienne. Tout ceux-là sont des arguments de taille qui appuient fortement la pertinence du problème que nous abordons à travers ce modeste travail de thèse. La présente étude consistée, rappelons-le, à identifier les indicateurs biologique et physiologique capables de nous montrer l'étendue des dégâts des microtraumatismes accumulés après une séance de musculation intense et de type concentrique ou excentrique. Le but recherché derrière cette étude, effectuée au laboratoire de biochimie du CHU de Sétif, est principalement liée à un besoin d'affiner les connaissances fondamentales en matière d'adaptation à l'effort, mais aussi, dans le but d'améliorer les performances sportives de nos athlètes. D'après les résultats que nous avons présentés, interprétés et discutés, il ressort que l'exercice physique comportant une composante excentrique importante est à l'origine de microlésions des fibres musculaires dont la gravité et l'évolution varient en fonction du mode de contraction musculaire, de l'état d'entraînement du sujet (différence interindividuel) et de la spécialité sportive pratiquée. Au niveau biologique, nous avons observé de façon retardée une surélévation des taux plasmatique de la CPK chez tous les groupes de sujets qui ont subi l'expérimentation. Effectivement, nous sommes arrivés au point de conclure que le mode de contraction musculaire influe l'intensité et l'étendue des lésions. Les contractions musculaires répétées en mode excentrique sont à l'origine des sensations de douleurs musculaires diffuses persistantes et étalées dans le temps (DOMS). Certainement, nous rapportons par le biais de cette étude, que les enzymes étudiées (CPK et LDH) peuvent être considérées comme d'excellents indicateurs des dommages musculaires (courbatures) après un entraînement de force maximale. De plus, le Calcium plasmatique, également évoqué, fait aussi l'objet de la même constatation. De ce fait, nous avons confirmé la première et la deuxième hypothèse de ce travail. Notre étude est arrivée à conclure que le régime de contraction musculaire excentrique semble être responsable de l'apparition des douleurs musculaires retardée (DOMS) et des pertes importantes des capacités de force chez les judokas et les footballeurs. Le diagnostic de la sévérité des dommages musculaire et l'estimation de leur étendue était influencée d'une manière très significative par la composante discipline sportive. Celle-ci apparaît être un facteur très important, presque au même titre que le mode de contraction musculaire, qui peut influencer d'une manière signifiante les différents indicateurs biologique de la lyse musculaire. Les résultats de cette thèse, touchant principalement une population sportive Algérienne doit être orientés vers le diagnostic des états de surentraînement après des séances d'entrainements de très grande