Détermination de la composition corporelle des judokas d’élite algériens et sa rellation avec deux formes d’écchauffement dans l’’expression de la pottentiattion(PAP) : etude expérimentale sur l’équipe nationale séniors hommes

Abstract

La Potentialisation Postactivation (PAP) est proposée comme un moyen pour atteindre une plus grande puissance physiologique et mécanique à travers l'utilisation d'une pré charge lors de l'échauffement. Cependant, il y a un manque d'études sur la PAP appliquées aux athlètes d'élite, en particulier en utilisant des populations des sports de combat tel que le judo. Malgré que les mécanismes proposés responsables de la PAP soient de plus en plus complexes, en relation avec les propriétés du stimulus conditionné (intensité, volume, temps de récupération, …), il apparaît que les effets de la PAP sont les plus importants parmi les sujets hautement qualifiés. Le judo, est un sport de combat à catégories de poids qui nécessite des niveaux supérieurs de la force développée, de la puissance et de l'endurance musculaire, ce qui représente une occasion unique d'examiner l'effet de la PAP dans un cadre appliqué au sein d'une population spécialisée. Par conséquent, l'objectif principal de cette thèse était d'examiner l'effet de deux protocoles d'échauffement à base de PAP et sa relation avec la composition corporelle chez des athlètes d'élite. Des mesures anthropométriques et des protocoles d'échauffement à base de PAP ont été appliqués. Le premier protocole contenait 3 séries de 5 secondes en isométrie à 110% de 1RM au ½ squat, par la suite l'athlète effectuait le test SJFT après 7 min de récupération. Quant au deuxième protocole, le judoka réalisait 2 séries à 90% de 1RM au ½ squat, suivi immédiatement par 6 sauts (CMJB). Après 7 min de récupération, l'athlète réalisait le test SJFT. Seize athlètes d'élite de l'équipe de judo masculine Algériens se sont portés volontaires pour participer à cette étude. Une analyse des variances à mesures répétées des trois protocoles, après mesures des masses adipeuse et musculaire, a fait ressortir que les trois catégories de poids ont amélioré leur puissance pour les deux protocoles d'échauffement expérimentaux. Néanmoins, les légers et les moyens ont un meilleur rendement avec le protocole de la méthode contraste, alors que les lourds améliorent mieux leurs performance au test SFJT avec le protocole d'isométrie maximale. De plus, il nous est apparu que les lourds ont une masse grasse importante qui limite la performance au test spécifique utilisé